Récits de nos motards | Epic Trip Asia

Récit du voyage en moto au nord-est du Vietnam

Jour 1, Dimanche 23 mars 2025 : Départ de Hanoï vers le lac Thac Ba (160 km)

L’aube à Hanoï annonce une journée palpitante. Une brume s’accroche au-dessus de la ville déjà en effervescence.
Après un bon petit déjeuner à l’hôtel nous descendons dans la ruelle avec nos sacs sur le dos pour prendre un Grab, direction l’agence de location de moto MotoGo située au sud-est du lac et du quartier français.

Les motos Honda Winner 150 sont entreposées dans la boutique que nous prenons en l’état sans trop vérifier l’état des pneus.
Nous réglons la totalité de la location et nous fixons nos sacs à l’arrière de la moto avec les tendeurs fournis, les casques ont aussi été fournis.
Une photo souvenir et c’est parti.

Nous nous engageons sur la circulation, nous ouvrons la marche puis Olivier et enfin Jacques et moi.
La prise en main se fait naturellement, nous nous laissons porter dans la circulation du trafic.

Arrêt à la pompe à essence sur le côté gauche de la route en descendant à un demi-tour dans les règles.
Comme le réservoir se trouve sous la selle, obligation d’enlever nos sacs.
Le plein effectué, nous repartons laissant derrière nous le tumulte de la capitale.

Nous traversons le fleuve Rouge, et la circulation se fait plus fluide.
Passées les zones industrielles après 80 km, la route se resserre en 2 voies : nous empruntons la nationale QL.37.
Le paysage devient plus agréable.

Après 3 heures de route sur 111 km, une pause s’impose (13h).
Nous continuons jusqu’au lac Thac Ba en passant par Tuyen Quang.
Le lac artificiel se mélange harmonieusement aux eaux du demeura, profonde et limpide.

En longeant ses rives, nous arrivons au village Ngoi Tu, comprenant quelques maisons d’hôtes en bois sur pilotis, nos hôtes nous accueillent en souriant.
Après nous être installés, l’après-midi est consacré à la visite des Dao Vu Tich laciques.

Le village est bordé de rizières.
Les femmes tressent des sacs en nylon colorés pour vendre au marché de Luc Yen.
Au retour, nous traversons des champs de canne à sucre et passons à côté d’exploitations agricoles : ail, manioc, patates douces, tomates, aubergines, piments et même plantation de melons.

Peu d’oiseaux à l’horizon, mais le cadre reste enchanteur.
Dîner avec les hôtes, petit apéro whisky maison et vin australien que nos hôtes ont eu en cadeau par des amis revenus d’Australie.
Au menu : fondue poissons du lac accompagnée d’un alcool de maïs.
Nuit en dortoir.

Jour 2, lundi 24 mars : Thac Ba – Bac Ha (177 km)

Petit déjeuner simple, puis nous longeons les berges du lac avant de reprendre la route vers Bac Ha.
Belle petite route sinueuse jalonnée de nombreuses scieries destinées à la réalisation de planches de bois assez fines.

À 10h, le long de la route, longue pause-café dans un café tenu par une dame et sa fille qui devait s’interroger de notre présence car dans une conversation nous n’avions pas confirmé notre commande.

Nous reprenons la route le long de rizières verdoyantes, au loin les montagnes se dessinaient dans une légère brume.
Arrêt à Yen The pour le déjeuner : phở au com Rang.
Route DT152 puis nationale QL70.

Au milieu de la montée pour se diriger vers Bac Ha par la route DT153, arrêt café.
Arrivés au marché de Chay, nous commençons la montée vers Bac Ha, avec des points de vue sur la vallée que nous traversons, nous longeons également la maison d’hôtes Bac Ha Lodge.

Réception qui propose des bungalows, nous prenons une chambre à l’étage et un bungalow.
Bac Ha est célèbre pour son marché dominical coloré, où les H’mongs fleuris viennent échanger bétail et artisanat.
Dommage nous y sommes un lundi.
Dîner sur place.

Jour 3, mardi 25 mars : Bac Ha – Coc Ly – Hoang Su Phi (101 km)

Petit déjeuner au milieu de la campagne humaine, nous réglons la note à la patronne, elle nous suit sur son vélomoteur et revient 5 minutes plus tard après avoir chuté sur une plaque de boue.

Nous laissons nos bagages à l’hôtel, pour un aller-retour au marché de Coc Ly (2×23 km), aller par Bac Ha, sur une route rénovée longeant de magnifiques rizières en terrasse.

Arrivée à Coc Ly, visite du marché, deux à trois marchandes Hmong nous abordent pour nous vendre des sacs colorés. Quelques touristes français déambulent dans le marché comprenant stands de vêtements et quelques restaurants proposant des plats locaux, pas de boissons fraîches.
Après nos emplettes, retour par une route très pittoresque et très étroite au milieu des rizières.
À l’hôtel nous reprenons nos sacs, arrêt déjeuner sur la place de Bac Ha, nous n’osons pas prendre le restaurant proposant le plat local thang co composé de viande de cheval avec viscères.
Puis nous partons pour Hoang Su Phi (75 km), une région connue pour ses magnifiques rizières en terrasses.
Le relief s’accentue, la route sinueuse traverse des cols et des vallées brumeuses.
Arrêt à Xin Man dans un café avec vue panoramique sur la ville.

Arrivés à Hoang Su Phi nous décidons de rejoindre la maison d’hôtes Nam Ly Retreat située à 11 km plus au sud.
Le chemin est très poussiéreux longeant une rivière en contrebas, le soleil couchant se cache derrière les collines sculptées en gradins par les rizières.
Pour atteindre la maison nous empruntons un chemin étroit assez accidenté, si bien que, bien que je n’aie pu appréhender une pente raide sur un sol sableux, ma moto a calé et ne pouvant la retenir j’ai dû coucher la moto sur les graviers.
La Honda n’a pas le même couple que la Harley.
Nous finissons par la redresser et la démarrer pour franchir la pente.
Nous continuons notre chemin qui se rétrécit en un passage carré très étroit pour descendre vers notre maison d’accueil au milieu des rizières en terrasse à l’écart de toute autre habitation.
Nous prenons une chambre et un bungalow en forme de ballon.
Dîner sur la terrasse du restaurant situé en contrebas accessible par des marches raides.
Nuit paisible au cœur des montagnes.

Jour 4, mercredi 26 mars : Hoang Su Phi – Ha Giang (159 km)

L’itinéraire mène aujourd’hui à Ha Giang, porte d’entrée du nord extrême.
Notre hôte a conseillé à Trung de prendre la route de sud plutôt que celle longeant la frontière au nord, moins praticable.
De la maison d’hôtes, nous reprenons pour environ deux cents mètres, le passage étroit en évitant la rigole en ciment bien encrassée qui longe la partie carrelée.
Nous prenons ensuite le magnifique chemin cimenté se faufilant entre les collines de rizières en terrasses et quelques habitations avant d’atteindre au bout de quelques km la route départementale DT177.

Nous nous arrêtons à la maison de thé Viet Shan Tra tenue par des Tays pour une dégustation qu’offre la femme en habit traditionnel.
La région cultive le thé sur la route nous pouvons voir les plantations où quelques cueilleurs coupent les jeunes feuilles.
Après quelques achats, nous descendons plus loin où nous coupons les rizières dans une ancienne station essence au vu de la pompe qui appartient à une autre époque, une vraie pièce de musée, le prix de l’essence comprenant le rire et l’entrée du musée.

Ha Giang est une ville paisible bordée par une rivière sinueuse.
Nous nous installons à l’hôtel Cao Nguyen.
Nous profitons de l’après-midi pour obtenir le permis nécessaire afin d’explorer la région frontalière, nous nous rendons donc au bureau administratif où nous avons été accueilli par l’officier de service Daisy vêtue de son uniforme militaire qui a vérifié le permis après avoir photographié notre passeport avec son téléphone.
En repartant, nous visitons la place principale de la ville, nous prenons une bière dans un café avec des photos et affiches relatant des combats de 1979 le long de la frontière contre les chinois.
Nous reprenons les motos pour accéder à la colline du fortin français en ruine.
Laissant les motos au bout de la montée, nous terminons à pied la montée en compagnie d’étudiants en cours de sport.
Nous arrivons au sommet essoufflés en contemplant la vue sur Ha Giang au coucher du soleil.
Nous redescendons et avant de reprendre nos motos nous prenons un verre de jus de fruit de la passion sur la terrasse avec vue panoramique sur Ha Giang.

Le soir, dîner sur le bateau-restaurant Song Xanh, au menu, un poisson de la rivière de 25kg servi par pièce en trois plats bien copieux.

Jour 5, jeudi 27 mars : Ha Giang – Dong Van (130 km)

Nous poursuivons notre route vers le plateau karstique de Dong Van accompagnés d’une meute de motards conduisant de jeunes touristes sur la boucle de Ha Giang.
À 46 km de Ha Giang, nous nous arrêtons à Quan Ba pour admirer le panorama dévoilant les montagnes jumelles posées sur un superbe damier de rizières.
Après Quan Ba, la route descend en pente raide tout en lacets, nous tournons à droite, nous traversons un pont et nous arrivons au village H’mong de Lung Tam.
Ce village situé dans la vallée a gardé le savoir-faire ancestral du filage du chanvre et de la confection que nous pouvons voir dans la maison au centre du village.
Nous pouvons observer une vieille dame réaliser des motifs au Batik sur un tissu avant teinture.
Elle applique de la cire sur le tissu pour réserver les parties qui ne seront pas teintes.
Tout en riant, nous continuons la petite route dans la vallée pour rejoindre la route principale vers Yên Minh.

Nous faisons une pause sur un petit sommet à l’écart de la route dans une forêt de pins où nous nous installons près d’une cabane faisant office de boutique, de bar et de restaurant.
Nous commandons un plat de riz aux œufs avec des choux et tomates.

Le repas et la sieste consommés, nous continuons notre trajet vers Dong Van, Trung à l’avant, Olivier en deuxième position, j’essaie de suivre les 2 motards devant moi et Jacques ferme la voie, il n’y a pas trop de circulation.
Les routes 2 motorbikes se suivent, les motos se balancent de droite à gauche, les virages se resserrent, nous franchissons quelques cols, la route redescend concentrés sur la conduite, j’étais à deux doigts de perdre ma vie plus tôt, puis soudain c’est le châle mou d’Olivier glissant de sa moto, nous nous arrêtons immédiatement mais il avait pu le récupérer lui sauf frigorifié.
Reprenons la route en visitant Yên Minh après quelques arrêts, nous décidons de rejoindre Sa Phin à 15 km avant Dong Van pour la visite du palais de Vuong Chi Sinh à Pho Bang et sa communauté chinoise et Song La chez les H’mong.
Cependant à Sa Phin, nous nous installons dans une maison d’hôtes H’mong dans laquelle nous passons une agréable soirée bien arrosée d’alcool de maïs servi par le maître des lieux.
Ota ! Nuit au dortoir.

Jour 6, vendredi 28 mars : Sa Phin – Bao Lac (98 km)

Le réveil est difficile pour certains.
Après avoir réglé la note à la belle-fille (400.000 VND par personne), nous reprenons nos sacs et nos motos pour visiter l’ancien palais de Vuong Chinh Duc, roi H’mong, gardé en demi des français.
Bâtiment en bois de style chinois sur deux étages entourant 4 cours intérieures.
Nous poursuivons, 15 km plus loin, jusqu’à Dong Van, gros bourg dominé par des pics calcaires.
Nous nous arrêtons dans les bars et restaurants de la place, nous profitons de cette halte.
Quelques clients dans les bars et restaurants de la place, nous profitons de cette tranquillité pour boire un jus de fruit de la passion.
Après l’achat d’un coussin pour Olivier et Jacques, nous reprenons la route vers Méo Vac, la route la plus extraordinaire du parcours, 15 km de route étroite jusqu’au col de Ma Pi Leng, route en lacets accrochée à la falaise de montagne dans un décor minéral, ponctuée de pics rocailleux et vertigineux, en contrebas à 3–400 m les gorges de la rivière Nho Que.
Un arrêt à Ma Pi Leng Café, pour entreprendre une montée à pied sur le chemin en cim au sommet de la falaise pour la vue panoramique.
Plusieurs arrêts photos de la vallée profonde avant d’atteindre Méo Vac où nous nous prenons le déjeuner : pho ga ou pho bo, au choix.
Nous continuons jusqu’à Bao Lac sur une route de montagne vraiment tranquille excepté quelques camions à doubler sur la route escarpée.

Arrivés à Bao Lac, nous prenons deux chambres à l’hôtel (Nha Khach signifiant maison d’hôtes).
La nuit tombée, nous descendons dans le bourg à la recherche d’un restaurant ouvert, le village est quasi désert, nous finissons par trouver une gargote dans laquelle nous prenons un dîner.
Une petite marche vers le pont après le repas et de nuit nous achetons quelques mangues pour le dessert.
De retour à l’hôtel, nous les dégustons, whisky aidant, et nous mangeons les mangues.

Jour 7, samedi 29 mars : Bao Lac – Ba Be

L’hôtel ne propose pas de petit déjeuner, nous réglons la note (300.000 VND par personne) à la réceptionniste qui nous signale, à ma grande surprise, la tenue du marché aujourd’hui dans les rues de Bao Lac. Nous reprenons les motos, les sacs fixés et après le pont nous nous heurtons à une foule bigarrée, les ethnies des montagnes avoisinantes sont descendues au marché pour vendre ou échanger leurs produits. Nous avançons tant bien que mal jusqu’à un endroit dégagé pour y laisser nos motos près d’un vendeur de thé, dû thé que nous avalons comme petit déjeuner.

Nous parcourons le marché, laissant nos sacs sur les motos. Dans cette assemblée multicolore, nous essayons d’identifier les différents groupes ethniques en fonction de leur tenue traditionnelle que portent les femmes, sachant que dans ce marché, nous pouvons trouver en majorité des Lolo noirs portant une tunique noire brodée de motifs colorés sur le buste, un ample jupe noire et des colliers en argent ainsi que des Hmongs rouge, on peut rencontrer aussi des Dao, des Tay, des San Chi et des Nung. Des vendeuses ont étalé leurs marchandises à même le sol, des légumes, des épices, des volailles, du riz évidement. Les hommes proposent plutôt des outils pour le travail dans les champs, quelques bouchers s’affairent derrière leurs étals de viande fraîchement coupée. Avant de repartir, nous achetons quelques ponchos car le ciel devient de plus en plus nuageux. Nous retraversons non sans mal le marché et reprenons la route en direction de Cao Bang pour quelques kilomètres, puis nous remontons un petit chemin cimenté pour rejoindre le village de Lolo noirs « Khoui Khon » situé en haut d’une montagne.

Nous laissons les motos à l’entrée sur le bord du chemin, Trung se propose de les garder. Les Lolo vivent dans les maisons sur pilotis en bois sur les pentes des montagnes et sus, surprit par les visiteurs étrangers. Nous ambulons sur les allées pavées de bois le long des murs. En faisant le tour nous nous approchons d’une maison sur pilotis où une conversation se fait entendre, arrivés en bas de l’escalier, une femme nous invite à l’étage. Quelques personnes du village sont assises autour d’un feu, la chaleur nous enveloppe et nous installons autour de la petite table. Après une demi-heure d’une discussion intense, la femme nous propose d’acheter des petits sacs en bandoulière avec ‘Lolo’ cousu sur le tissu. La négociation étant faite et nous repartons avec 3 sacs. Nous dévalons le chemin avec nos motos, quelques enfants nous saluent, j’en profite pour leur offrir des bonbons.

Nous reprenons la nationale QL34 sur plusieurs kilomètres, un arrêt dans un restaurant à Nguyen Binh le long de la route pour un pho. Nous empruntons ensuite la départementale DT212 puis une petite route sur une route communale assez étroite qui traverse rizières en terrasse, charmants villages, plantations de thé dans un environnement montagneux et brumeux. Belle traversée. Nous traversons la ville de Ba Be, à la sortie, collation avec une galette sucrée.

Arrivés vers 18h à l’entrée du parc du lac Ba Be, nous nous arrêtons devant l’hôtel Saigon Ba Be, nous continuons pour chercher une maison d’hôtes au sud et à l’ouest du lac, les chambres visitées ne nous emballent pas. Nous décidons de revenir à l’hôtel prendre 2 chambres confortables. Nous dînons à l’hôtel dans une pièce à côté de la salle de restaurant privatisée pour une soirée festive avec karaoké.

Jour 8, dimanche 30 mars : Ba Be

Après un bon petit déjeuner, nous retournons dans la ville en taxi pour consulter un médecin et faire une radio de la cheville d’Olivier. Bilan : rien de cassé mais une belle entorse. Nous retournons à l’ouest du lac pour être prêt vers 14h nous prenons le bateau pour une croisière de 3h30 environ. Visite de la grotte-tunnel de Poung au nord du lac dans laquelle passe la rivière sous les stalactites. Nous débarquons ensuite pour nous rendre dans un lagon par un chemin traversant les étals des marchandes vendant des produits locaux. Puis visite d’un temple consacré au génie des eaux sur l’îlot An Ma. Nous reprenons nos motos vers 18h pour nous rendre à l’hôtel et dîner.

Jour 9, lundi 31 mars : Ba Be – Thaï Nguyen

Nous quittons Ba Be pour rejoindre Thaï Nguyen par la départementale DT254 à l’ouest du lac. La route est belle, le paysage change, les rizières s’étendent autour de monticules boisés. Le réservoir de la moto de Trung est presque à sec, nous cherchons désespérément une station ouverte, nous n’avons pas indiqué qu’aujourd’hui, c’est un jour férié pour les ethnies locales. Cependant, nous nous arrêtons chez un particulier qui propose de nous dépanner en siphonnant un litre d’essence de son réservoir (20000VND seulement).

Nous repartons à travers les rizières bien vertes et les plantations de thé, nous nous arrêtons près des cueilleurs de thé pour quelques photos. Une vieille dame courbée, les bottes dans la rizière à côté, enlève les mauvaises herbes, la tâche semble longue vu l’étendue de la rizière. Quelques arrêts pour un café et un jus de canne à sucre, puis nous atteignons les rives du lac Nui Coc près de Thaï Nguyen. Arrivés à midi près de l’entrée du parc d’attractions, à l’heure du fermeture, nous visitons les chambres de l’hôtel situé près de l’îlot du parc, mais tout semble vide.

Nous poursuivons notre route le long du lac pour trouver un hôtel ressort proposant des bungalows dans un jardin bien aménagé, néanmoins les chambres ne nous conviennent pas. Nous suivons Trung pour une dernière destination et nous terminons dans une maison d’hôtes proposant 2 chambres correctes près du lac. Un groupe de jeunes vietnamiens ont réservé la terrasse pour partager le dîner suivi d’un karaoké. Trung commande pour le dîner un poisson de 28 kg préparé en plusieurs plats. Après ce repas copieux et délicieux, nous laissons les jeunes à leur karaoké assourdissant.

Jour 10, mardi 1 avril : Thaï Nguyen – Hanoi

Au petit déjeuner nous finissons la soupe de poisson que nous avons laissée la veille. Et nous reprenons la route vers Hanoi. Nous longeons l’autoroute sur une petite route bien droite. Nous rentrons à Hanoi avant midi et nous rejoignons directement l’hôtel Maison d’Orient. Nous mangeons un bol de pâtes avec de la viande de porc au coin de la rue avant de déposer nos sacs dans nos chambres. Puis nous déposons les motos chez le loueur, nous remboursant une journée de location. Fin de ce road trip remarquable.

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